Vous l'aurez deviné, aujourd'hui, 1er jour de l'été dignement ensoleillé, nous étions en montagne.
Après une longue hésitation, entre y aller pour le boulot ou pour la promenade, notre professionnalisme a tranché ce choix cornélien : on y va pour le boulot.
Et une fois aperçues les cîmes enneigées, nous avons compris pourquoi il faisait si froid.
On a même trouvé de la gelée dans les parties ombragées.
D'ailleurs les brebis étaient éparpillées comme à l'automne, 4 par ci, 2 par là......Mais on les a quand même pratiquement toutes eues.
Ce que nous apprécions, à la montagne, c'est que l'on peut y aller toutes les semaines, au même endroit, on aura jamais le paysage identique.
Cette année, pour être vert, c'est vert. La preuve en image.
Les choses sérieuses commencent. Ouh ouh ! attendez moi !
Le 1er plateau, sans âme qui vive.
Toujours le plateau, côté grimpette.
1er constat, d'année en année la végétation gagne du terrain, la montagne se referme. Pas terrible.
Notre photographe en herbe a trouvé le moyen de transformer un ruisseau en torrent.
Mais j'ai bien cru qu'elle allait finir à l'eau.
Un des 1ers azalée en fleur de la saison. Cette année la nature est en retard.
Pas grave, on patientera pour les images d'azalées flamboyants jusqu'à la crête.
A moins qu'on ne doive réciter le " je m'en passe" jusqu'à l'année prochaine. Ce serait pas juste !
Ah ! enfin un caillou quasi plat, s'offrant à moi, tel un banc où je pourrais passer des heures à farnienter.
Pouf, les trois autres bergers sont déjà à la cabane. Je traîne, je traîne.
Là je râle en voyant la photo, car croyez-le ou laissez-le, c'est le pic du midi, au fond, à droite.
Mais où est passée l'aiguille ?
Vous voyez, ils ne m'ont même pas attendue. J'arrive éreintée, pendant que ces trois là font bronzette sur les barrières du parc.
Aucune pitié !
Mais mes copines les vaches arrivent au triple galop ! elles descendent la montagne à cheval, la, la, la !!!
( pour ceux qui s'inquiètent, j'ai pris un gros coup de soleil sur la tête, ça explique mon délire )
Alors, comme ça, on attend pas mamie Cécile!
Et on fait bronzette au lieu de bosser !
Au rapport et que ça saute.
Ah, comme ça, monsieur essaye de nous soudoyer pour se faire pardonner !
Meuhouais ! C'est bon pour cette fois-ci. Mais on vous a à l'oeil.
Oh, un cairne. C'est comme ça qu'on appelle un tas de cailloux en montagne.
En fait, pour les novices, ça sert de repère.
En même temps, derrière c'est le vide !
Si seulement ça pouvait nous indiquer où sont les brebis.
Fidèle est sur une piste, mais à mon avis, c'est pas la bonne.
Enfin, quelques-unes. Mais on est loin du compte.
Cela dit, il vaut mieux qu'elles soient là qu'en face.
C'est déjà arrivé, le berger chef a bien galéré pour les récupérer.
Retour vers la cabane. Y compris pour les brebis que l'on a ramassé à droite, à gauche.
La journée n'est pas finie, il faut encore les enfermer au parc, soigner les boîteuses ou malades,
si possible les compter en sortant.
Fin de l'épisode du jour.
Bonne soirée, et si vous n'arrivez pas à vous endormir, vous pouvez toujours essayer de compter les moutons,