Ca y est, l'automne a sorti sa jolie palette de couleurs;

et disperse par petites touches, ses pigments chatoyants

Même lorsque le temps se gâte

comme se fut le cas, hier,

entre le départ d'une famille et l'arrivée d'une autre

 Dès que le soleil pointe

la nature revit

 Mais même sous la pluie, le paysage vaut le coup d'oeil

N'est-ce pas les vaches ?

 Et pour conclure

l'église de Poueyferré et quelques fleurs, colchiques ou crocus, selon l'humeur,

 qui, en ce moment, avec les châtaignes, tapissent le sol

Je reviens vous présenter quelques photos automnales des estives

 Bizarrement,  les arbres n'ont pas encore revêtu leurs couleurs automnales. Surpris sans doute par le changement brutal de températures.

 Sauf quelques solitaires, l'exception qui confirme la règle

De chaque côté du ruisseau, chemine le GR10

Sur le versant droit, il mène au plateau du Lienz, et rejoint Barèges.

Je m'apprête à reprendre le versant gauche, où sont supposées être les brebis.

J'en trouverai onze, qui, après réflexion, ( et pour la seconde fois de la journée ) décideront de me faire faux bond,

et dévalleront les prés à toute vitesse.

Finalement, nous les retrouverons à la tombée de la nuit, juste à temps pour leur faire prendre la direction de la cabane où nous les retrouverons le lendemain matin. 

Je laisse derrière moi, le sentier menant à la cabane de Sardiche, aux lacs de la Glère et au refuge Packe.

Dans l'après-midi le ciel s'est dégagé, laissant entrevoir, au loin, le Pic du Viscos

Je me trouve au-dessus du plateau des Artigues,

Le passage récent d'une broyeuse a bien dégagé la vue.

Restent encore les arbres, qui d'année en année gagnent du terrain et referment la montagne.

 ( je n'ai rien contre les arbres ).

Comme le périple n'est pas fini, j'en garde un peu pour demain.

Aujourd'hui c'est repos pour les jambes. Et puis il faut s'occuper des vaches et des brebis qui sont déjà en bas.

Il faudra de toute façon remonter chercher les récalcitrantes qui ont été aperçues par des collègues, sur le versant derrière nous. Certaines devraient être, relativement faciles à récupérer.  Mais les autres sont dans un endroit assez périlleux pour nous autres bipèdes. Très bonne journée à tous et toutes.

 Chut ! Faites comme si vous ne m'aviez pas vu !

Je sors incognito

Je dois m'assurer que les chiennes sont bien parties, avant de m'aventurer sur leur territoire.

J'ai entendu dire qu'elles allaient à la montagne. Mais mieux vaut vérifier par soi-même.

C'est mon petit plaisir secret. Je compte sur votre discrétion.

Apparemment, personne à l'horizon

Je vais pouvoir en profiter à fond

 Ca fait un petit bout de temps que je n'ai pas fait d'exercices

Un peu d'échauffement s'impose avant d'attaquer les choses sérieuses

 Au programme

    Escalade

 Chasse aux oiseaux et autres objets volants identifiés ou non

Oui, je sais, j'ai pas l'air commode

Mais je suis obligée de me consentrer

Je m'entraîne à tenir sur une patte pour le prochain kolenta-chat

Et c'est pas gagnée ! déjà que sur 3 pattes c'est pas évident

 Ah ! Excusez-moi, un court instant, le temps d'humer le parfum volupteux des roses

  Aïe ! J'avais oublié un petit détail mais qui a son importance,

  Monter c'est fastoche, descendre beaucoup moins !

  Surtout quand on a le vertige ! A l'aide ! ( encore heureux que les chiennes ne soient pas là pour se moquer de moi ).

  Bon, ben chalut, à la prochaine !

Certain(e)s d'entre vous, connaissent déjà,

mais pour les novices,

petite leçon agro-alimentaire.

 5 mois après les semis,

( entre le 15 avril et le 15 mai, en moyenne )

voici le temps de la récolte et du stockage du maïs, non irrigué,

en grain pour les uns, ensilé pour les autres.

 Pour cela, il faut une grosse machine appelée "ensileuse"

Bien que déjà imposante, celle-ci  dispose  de 6 cueilleurs à l'avant ( parfois plus )

( mais largement suffisant pour certaines parcelles escarpées et difficile d'accès)

Avec cette année une météo clémente, il ne pleut pratiquement pas !

 Il faut, également, plusieurs tracteurs avec remorque (et leurs chauffeurs, c'est préférable ! )

qui suivent l'ensileuse

pour récupérer le maïs, broyé, éjecté par la goulotte (le bec verseur) de l'ensileuse

Une fois chaque remorque remplie,

le chauffeur vient décharger celle-ci

sur le tas d'ensilage

 2 autres tracteurs sont utilisés pour tasser le maïs dans le sens de la largeur et de la longueur

la taille des silos peut varier, mais la plupart font 10 mètres de large ( taille de la bâche à ensilage )

Certains sont très haut, d'autres sont placés entre 2 murs en béton,

et je viens d'apprendre que, désormais, pour remplacer la bâche à ensilage,

certains sèment de la prairie directement sur les très grands silos

Le tout étant de bien tasser le maïs pour une meilleure conservation

Ce procédé de conservation existait déjà en Allemagne dans les années cinquante

C'est un processus naturel de conservation, comme une boîte de conserve

Une fois recouvert le silo avec une bâche en plastique recyclé, et bien hermétique, des bactéries consomment l'air contenu à l'intérieur, et bloquent le processus de dégradation du maïs  permettant sa conservation jusqu'à plus d'1 année.

Il n' y a aucun produit chimique ajouté,

ce moyen de conservation tout à fait naturel nous permet de nourrir les animaux l'hiver, durant 5 mois.

Ce que ne nous permettrait pas la seule récolte du foin.

Fin de la leçon du jour

J'essaierai de vous montrer un silo fini dans les prochains jours ( l'ensilage ne vient que de commencer ).

Toutes mes excuses pour le retard,

Je vous propose, à nouveau, un lien vers le journal Lourdes-Infos,

grâce auquel vous pouvez suivre le périple d'un berger et de ses brebis, de retour d'estives.

link

A ce sujet, si le temps le permet, et si vous êtes bien sage d'ici là,

j'essaierai de prendre de jolies photos, dimanche prochain,

de la transhumance d'autres troupeaux, depuis le col du Soulor.

Normalement, nos bergers père et fille devraient y participer.

Cela leur fera un entraînement pour les nôtres.

Changement de sujet, j'avais envie de vous montrer quelques changements survenus dans ma déco, cet été

J'en profite pour remercier, au passage, nos amis Martine, Robert, et Sandrine (ils se reconnaîtront )

pour leur superbe cadeau qui nous a beaucoup touché

Un joli présent, que l'on dirait fait exprès pour notre salle à manger,

dans les mêmes tons, tout en harmonie,

avec un rappel de la mer, qui m'a tant manqué cet été. 

Encore merci pour votre amitié.

J'ai également apporté quelques changements, au gré de mes envies et humeurs

à l'entrée

version été 

mais aussi au vaisselier, que j'essaie d'éclaircir d'année en année,

et , dernière créa home-made, un petit coeur pour agrémenter notre grande armoire

celui-là, je vous le dédie à tous et toutes, qui prenez le temps de me rendre visite.